février 02, 2012

NON, LE SECRET DE LA CONFESION N'EST PAS ABSOLU !


I

Le Secret de la confession s'inscrit dans une dynamique sacramentelle, qui pour être appliqué et opposable, suppose que les conditions du sacrement soient réunies. Ces dernières sont fixées ou rappelées par les règles de la Théologie Morale qui exposent selon " les registres" des conditions , le ferme propos de ne pas recommencer, le fait que la confession ne peut être seulement une révélation pour un conseil demandé à un supérieur, etc.



II

Si l'ensemble des conditions édictées par les règles des théologies  qui s'entrecroisent sans s'opposer ou se disqualifier, sont respectées dans le cadre de la théologie sacramentelle, alors le Sacrement de la confession s'opère.



III

La réalité du sacrement de la confession n'aboutit pas obligatoirement au secret, comme le souligne le Droit canonique.



 Sur ces divers points je reviendrai, préparant d'ailleurs une sorte de  Mémoire, pour servir à mieux comprendre ce sujet, où bien des théologiens et canonistes pourront se sentir empêchés  pour rappeler des bases qu'il écher qu'elles ne soient point ignorées.



JPB



Carlo Sommaruga veut en finir avec le secret

Abus sexuels


Le conseiller national Carlo Sommaruga veut lever le secret ecclésiastique dans les affaires qui concernent des mineurs.

Par Eric Felley. Mis à jour le 30.01.2012

Dans le droit canonique, le secret de la confession est absolu. Le conseiller national Carlo Sommaruga (PS/GE) n’y changera rien. Par contre, en ce qui concerne le Code pénal, le secret ecclésiastique est assimilé au secret professionnel. Pour lutter contre le problème de la pédophilie dans l’Eglise, le Genevois estime que ce secret ecclésiastique doit être amputé lorsqu’il concerne des abus sexuels commis contre des mineurs. Ce jeudi, la Commission des affaires juridiques (CAJ) du Conseil national débattra pour la première fois d’une initiative parlementaire qu’il a déposée dans ce sens il y a déjà trois ans.

Mea culpa des évêques Depuis pourtant, du chemin a été parcouru. La Conférence des évêques suisses (CES) a fait son mea culpa en mars 2010. Pour sa porte-parole, Laure-Christine Grandjean, «elle a mis sur pied des lignes directrices claires. La victime doit dans tous les cas être informée qu’elle a la possibilité de porter plainte selon le droit public. On demande à l’auteur, si les circonstances l’exigent, de se dénoncer lui-même et les titulaires d’une fonction ecclésiastique portent plainte devant les organes de poursuite pénale de l’Etat lors de soupçons fondés, sauf si la victime s’y oppose.»Le message a été entendu. Lors de sa dernière statistique publiée en 2011, la commission spécifique de la CES, intitulée «Abus sexuels dans le cadre de la pastorale», avait recensé en Suisse 146 cas d’abus commis par 125 personnes couvrant la période de 1950 à nos jours.

Dans ces conditions, s’attaquer au secret ecclésiastique est-il encore d’actualité? «Oui, estime Carlo Sommaruga. Contrairement à ce qui s’est passé en Irlande, en Allemagne ou aujourd’hui en Australie, nous n’avons pas encore clairement tiré les leçons de la gravité de la situation sur le plan de la culpabilité morale et juridique, notamment pour des propositions de réparation. En modifiant la loi, on doit faire comprendre aux agresseurs potentiels que l’autorité ne permet plus de cacher ces faits par des artifices juridiques.» (Le Matin)

Source :  LE MATIN


http://www.lematin.ch/suisse/standard/Carlo-Sommaruga-veut-en-finir-avec-le-secret/story/16754571/print.html

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